Amanda F***ing Palmer

N’ayant pas fait de découvertes notables entre hier et aujourd’hui (vous non plus ? ah tiens), je vais vous parler de la vitalisante et splendide Amanda Palmer. Une femme comme je les aime : libre, créative, charismatique et brut de décoffrage.

L’énergie punk et la mise en scène burlesque de ses concerts sont sa marque de fabrique. Ses sourcils dessinés, ses bas rayés, et sa pilosité toute naturelle le sont tout autant ! Un personnage fort et fragile à la fois, au chant singulier, digne d’un Robert Smith sous oestrogènes, et dont le débit de parole est surprenant (les titres girl anachronism et runs in the family le prouvent). Mais aussi et surtout, ce piano, extension des humeurs de la pétillante Amanda, et dont elle joue avec nervosité et folie.

Cabaret musclé
Après des études d’art et quelques spectacles de rue comme femme statue, la voilà qui entame avec le batteur Brian Viglione une collaboration musicale unique et magique. Un petit théâtre où nos deux amis aux visages de Mime Marceau se répondent avec frénésie et passion. Je veux parler des Dresden Dolls, goupe de punk cabaret né au début des années 2000, malheureusement en sommeil depuis 2008.

Ayant eu la chance de les voir sur la scène du Bataclan en 2006, je peux vous assurer que le spectacle faisait l’effet d’une tornade énergisante entrecoupée d’interludes poétiques, mêlant danse, cirque et mime, le tout exécuté par des amis du groupe, artistes de rue. Un joyeux bordel !



Who killed Amanda Palmer ?

Pour ceux qui ont vu Twin Peaks, le jeu de mot est aisé à comprendre ! Who killed Amanda Palmer ? Voilà un beau projet solo qui vient couvrir le mutisme des Dresden Dolls (le couple Viglione / Palmer se sépare dans la vraie vie). Une sorte de comédie musicale dont Amanda est l’étoile filante. Satyrique, amusante, grave, elle nous entraine dans les méandres tortueux de son esprit et des ses reflexions.

Lorsque je l’ai vu au Divan du Monde en 2009, la belle a le coeur serré. La larme facile, elle confie au public sa peine mais ne perds pas pour autant sa candeur et son espièglerie arrosées de vin rouge, qui ont le pourvoir de dynamiser une foule en quelques secondes.

Have you seen my sister Evelyn ?
Puis débute ce mini freak show où des soeurs siamoises EVELYN EVELYN jouent du piano, ou de l’accordéon. Sous le costume Amanda bien sur, et Jason Webley, artiste punk folk américain. Un combo efficace et drôle dont on ne se lasse pas !

Que nous réserve encore la sauvageonne Amanda ? Une reformation des Dresden Dolls et une tournée pour fêter leur 10 ans d’existence en 2010, eh oui ! Un nouvel album de son projet solo AFP sorti en debut d’année, avec un premier titre « map of tasmania » qui diffère résolument de ce qu’elle a pu faire jusqu’alors, oulà oui !! cela dit on retrouve son humour et sa provocation habituels.

Comme le chanterait Michel Jonasz, Amanda c’est une super nanaaaaaaaa 🙂

8 réflexions sur “Amanda F***ing Palmer

  1. Complètement d’accord avec tous les adjectifs que tu utilises pour caractériser cette chère Amanda, la seule féministe sympathique et inspirante que je connaisse 😉

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