Après la déception hier matin d’apprendre, les yeux encore plein de sommeil, que le concert parisien de The Kills est bel et bien complet, l’après-midi gris souris fut propice à rester à la maison, au régime café chaud et musique.
Le conte de la femme diamant
Il y a quelques temps que je veux vous parler de Shara Worden alias My Brightest Diamond. J’avais posté une petite vidéo le jour de noël sans vraiment développer.
Pour commencer, je crois qu’il est nécessaire d’aimer la voix de Shara pour aimer la musique de My Brightest Diamond. C’est elle qui raconte et teinte chaque morceaux tantôt de mélancolie, tantôt d’espièglerie. Une voix de rossignol : précise, harmonieuse, qui susurre aussi facilement qu’elle s’envole très haut.
Ensuite, il faut affectionner le mélange de genres, oscillant entre pop-rock et lyrisme classique. Le résultat d’une éducation musicale riche : papa accordéoniste, maman organiste, puis des études de musique classique et d’opéra, le tout à une époque où le rock, le punk et la pop sont de mise.
Deux albums seulement (Bring Me the Workhorse (2006) et A Thousand Shark’s Teeth (2008) et déjà une première empreinte originale.
A noter que c’est la rencontre avec le très productif et singulier Sufjan Stevens qui a donné le top départ du projet My Brightest Diamond. En effet Shara a fait partie des « Illinois makers » (les musiciens qui ont accompagné Sufjan sur l’album « Come On Feel the Illnoise ») avant de signer sur le label indépendant de Stevens en 2006 (asthmatic kitty).
Nom de Zeus, fabuleux ! 
Très sympa, effectivement
Heureuse que ça te plaise 🙂 Parfois je me dis que tu connais déjà et comme j’ai peu de lecteurs je n’aimerai pas les ennuyer.
Bonne soirée
J’avais déjà entendu le nom, mais sans plus. Là je vais regarder de plus près.
Moi c’ets un peu pareil, en fait 😀
Rassure toi tu m’as fait découvrir un tas d’artistes et je t’en remercie, c’est toujours aussi sympa de te lire !
Oui une belle découverte, merci Sofi de m’avoir initié au diamant brillant,ces deux albums ont envahi ma tête l’an dernier et ne l’on plus jamais quitté
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